INSPIRER

CComment mener une vie inspirée ?

Les exercices des cahiers précédents, s’ils sont pratiqués régulièrement ou grâce à une pratique analogue, ont permis d’éclairer le chemin. La lumière intérieure est perçue, le Soi se fortifie (plutôt que le masque social), l’utilité pour autrui est un critère d’action. La recherche s’accentue, devient fébrile, vitale ; la source de conscience était un point, une fenêtre sur un autre plan, ouverture au monde.

Avec la systémique, on entre en interaction, la nature est emplie d’intelligence, avec laquelle il faut coopérer. A présent on cherche une présence aimante, le monde est imprégné d’amour - amour déformé, tordu parfois, mais fondamental -, car l’attention nourrit, autre manière de dire ‘l’énergie suit la pensée’ ; avec la source de conscience on s’inscrit dans le monde.
Le but devient fusionner le mental et l’amour.

Le mental est la capacité de compréhension, qui unifie le monde. Cette perception du général, des causes structurantes, des forces à l’œuvre suscite une attention désintéressée, le don de toutes ses capacités ; alors le mental s’illumine et exprime l’amour.

L’amour est don de soi, pour com- prendre l’autre dans sa dynamique propre, sans retour, sans affect, pour lui donner selon son besoin véritable, selon son être intérieur, et cela ne se fait qu’en partant de notre centre puis en résonnant au sien. Amour mental donc, et non sentimental ; que cela plaise ou non, le contact est à établir entre les deux sources de conscience.

Ainsi dans tous nos contacts, impersonnels comme personnels, nous développerons la compréhension par l’amour.

Nous demander ce 5ème cahier.

Pourquoi parlez-vous de la tension du SOI ?
Vous abordez le cinquième cahier, pourtant les exercices les plus simples sont les plus révélateurs. Lorsque sujet et objet fusionnent, lorsque la conscience pulse de soi au monde, l'intensité est perçue puis s'intègre dans la vie quotidienne, alors la tension du Soi prend un sens.
Le corps physique se développe en 20 ans, la conscience croît aussi avec le temps, il faut des années pour élargir notre champ de vision, changer notre point de vue sur nous-même et considérer nos semblables comme des compagnons ou compagnes de route.

Le troisième cahier disait déjà de tracer sa propre voie, y compris dans la méditation. Toutes les voies convergent, et même s'unissent, même si les expressions diffèrent.
Une inspiration commune s'interprète, se développe, suscite des actions selon le milieu, l'éducation, le talent et le niveau de conscience. Diversité dans l'unité !

Dans le chant du labeur, laboure !
La paix émerge alors, elle vient à toi, et tu répands la sérénité par ta Présence, par ton action, par ton écoute.